Elections du 9 juin : quelles sont les limites de notre Test électoral ?
Les Tests électoraux sont volontairement simplifiés afin de toucher un large public.
- Publié le 19-04-2024 à 17h29
- Mis à jour le 26-04-2024 à 22h32
La compréhension qu’offre le Test électoral aux électeurs n’est évidemment pas parfaite. Le Test électoral s’efforce de couvrir, via un nombre limité de propositions, la multitude d’informations, ainsi que la complexité des paysages partisans flamand, wallon, bruxellois et belge.
Cela permet au Test électoral d’être accessible sur un site internet et les participants peuvent se faire une idée de leur position dans les différents paysages partisans en un laps de temps relativement court.
Dans des conditions idéales, nous aurions conçu le test avec beaucoup plus de propositions et beaucoup plus de possibilités de nuances, mais un pareil test n’aurait pas pu être utilisé pour un large public et n’aurait donc pas eu l’effet pédagogique escompté. Les Tests électoraux sont donc volontairement simplifiés afin de toucher un large public, mais les préférences politiques sont solidement testées, garantissant leur fiabilité et leur lien avec les opinions des partis.
Pourquoi les propositions sont-elles peu nuancées ?
Les propositions sont formulées de manière contrastée (D'accord ou Pas d'accord). Elles ne reflètent pas toutes les nuances du débat politique, mais elles différencient les partis et sont faciles à comprendre. Elles sont courtes et ne contiennent pas d’arguments, exemples ou objectifs. Chaque proposition est formulée en termes de contraste entre ‘pour’ et ‘contre’.
Notre objectif est que les propositions poussent les participants à la réflexion et mènent à des débats de fond. Et, d'après nos premiers retours, cet objectif fondamental semble être atteint.