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Elio Di Rupo sur les négociations fédérales: «Je n’ai pas vocation à être une belle-mère»

Le président du PS sortant a également indiqué qu’aucune rencontre officielle n’était prévue sur le sujet avec le ministre-président flamand, Jan Jambon (N-VA), lui aussi présent au Grand-Duché.

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Je n’ai pas vocation à être une belle-mère », a répété le ministre-président wallon, Elio Di Rupo, une nouvelle fois interrogé, en marge de la visite d’Etat du couple royal au Grand-Duché de Luxembourg, sur le rôle qu’il pourrait continuer à jouer dans les discussions visant à former un gouvernement fédéral après qu’il aura cédé son siège de président du PS.

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Plus tôt dans la journée, il avait déjà indiqué qu’aucune rencontre officielle n’était prévue sur le sujet avec le ministre-président flamand, Jan Jambon (N-VA), lui aussi présent au Grand-Duché. « Mais nous sommes collègues et nous nous parlons. Nous n’allons pas nous bouder », avait-il nuancé.

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« Les relations interpersonnelles sont d’une extrême importance. Elles ne sont pas tout mais sans elles, on ne peut rien », a ajouté, dans l’après-midi, Elio Di Rupo. « Les relations avec Jan Jambon sont bonnes. Nous n’avons pas de problème à ce niveau-là. Ce qu’il y a, c’est que nous avons des programmes radicalement différents », a poursuivi le ministre-président wallon.

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La discrétion du gouvernement wallon

Pour sortir du blocage, « il faut que chacun fasse des efforts », a-t-il encore dit en estimant par ailleurs que les visites d’Etat constituent une bonne occasion de « créer des relations humaines, des liens directs qui pourront servir par la suite en cas de nécessité ». « En Belgique, on ne prend pas le temps de parler aux siens. À l’étranger, les Wallons, les Flamands et les Bruxellois se sentent belges », a poursuivi Elio Di Rupo.

Quant à la discrétion actuelle du gouvernement wallon, elle est liée à une « phase de mise en route », a-t-il expliqué. « Nous voulons prendre le temps de trouver les bonnes personnes aux bonnes places et de mettre les choses en place avec nos 2 partenaires », a conclu le ministre-président régional.

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