"Faire comme les All Blacks", "Toujours le Ket de Molenbeek", ...: Les réactions des Reds Lions au lendemain de leur sacre
Nos Reds Lions ont été sacrés champions d'Europe ce samedi. Au lendemain de leur sacre, voici quelques unes de leurs réactions.
- Publié le 25-08-2019 à 20h02
- Mis à jour le 26-08-2019 à 10h40
Nos Reds Lions ont été sacrés champions d'Europe ce samedi. Au lendemain de leur sacre, voici quelques unes de leurs réactions.
Vincent Vanasch: "Faire comme les All Blacks"
Moins de 24 heures après son titre européen, Vincent Vanasch, élu meilleur gardien du tournoi, avait pris la direction de la France avec sa famille. "L’Euro 2013 avait fait connaître le hockey en Belgique. Celui de 2019 aura confirmé que notre titre de champion du monde n’était pas dû au hasard. Arrêtons de dire que la Belgique est un petit pays. J’espère que nous sommes une source d’inspiration pour les autres sportifs belges et les entreprises. Shane McLeod nous a expliqué l’impact des All Blacks dans son pays. Ils ont influencé la culture néo-zélandaise. Ils dépassent largement le cadre sportif. Les Red Lions doivent s’inspirer des rugbymen néo-zélandais. Il y a 15 ans, il y avait deux pelés et trois tondus au bord du terrain. À Anvers, j’ai vu un stade de 8 000 places rempli. Nous leur avons montré notre amour du maillot." Th. V.
Victor Wegnez: "Toujours le petit ket de Molenbeek"
Il est le chouchou du public à l’applaudimètre. Victor Wegnez n’était pas formaté pour devenir le patron des Red Lions. "J’ai fait un bout de chemin depuis mes U18, mais je n’ai pas changé. Je suis toujours le petit ket de Molenbeek. Ma mère m’a appris à garder les pieds sur terre. Je ne me prends pas la tête. Quand on pense au hockey, on imagine qu’ils sont tous des péteux de Waterloo. Beaucoup viennent d’autres coins de Belgique. Le hockey s’est ouvert même si les cotisations restent chères ainsi que le matériel. Tout le monde peut jouer. Le sport, c’est une école de vie. Moi, j’aime partager. Je suis authentique. Quand je marque, je transmets toutes mes émotions aux supporters", conclut le meilleur joueur du tournoi. Th. V.
Arthur De Sloover: "Pas là pour gagner de l'argent"
Arthur De Sloover a grandi loin de l’axe Bruxelles-Anvers, mais le gamin de Courtrai est un des piliers des Reds malgré son jeune âge. Il est déjà solide sur un plan mental. "En demi-finale contre l’Allemagne, j’ai vite enlevé la balle du point de stroke pour envoyer un message à Rühr. Je ne voulais plus qu’il touche la balle", se souvient le défenseur central avant de poursuivre sur ses motivations. "Je ne joue pas pour gagner de l’argent. Nous ne recevons pas de prime. Je n’ai aucun problème avec ça. Nous sommes full time occupés et recevons un salaire pour notre travail. Je suis là pour le plaisir du jeu et l’amour de ce maillot." Th. V.
Arthur Van Doren: "Chez les Reds, les places sont chères"
Arthur Van Doren a, à nouveau, été stratosphérique sur le terrain. "On ne réalise pas encore. On venait à Anvers pour la médaille d’or. On l’a fait. En plus, on a reçu un cadeau avec cette qualification automatique pour les Jeux de Tokyo, souffle-t-il avec sa voix enrouée. Le public me laisse des images merveilleuses. Notre ticket pour les JO simplifie le calendrier des prochains mois", dit le défenseur central qui se projette déjà à Tokyo. "Ce n’est un secret pour personne. Il est très difficile de rentrer dans cette équipe. Les places sont chères. Pour les JO, Shane McLeod ne pourra sélectionner que 16 joueurs. Nous passerons de 24 à 16. Tout le monde bosse dur pour mériter sa place. Les 24 Reds sont soudés. Les 16 qui partiront seront ambitieux. Le Grand Chelem est possible. On va se préparer comme il faut en évacuant d’abord l’euphorie." Th.V.