Macédoine : Les présidentielles, premier test politique du "nouveau" pays

Jean-Arnault Dérens et Laurent Geslin Correspondants dans les Balkans
People walk past electoral posters of presidential candidates Stevo Pendarovski (R) from the ruling SDSM party and Gordana Siljanovska from the Vmro Domn opposition party in Skopje on April 18, 2019, ahead of April 21 presidential election. - North Macedonia holds the first round of its presidential election on April 21, the country's first vote under a new name as it struggles with enduring economic problems, cronyism and corruption. The vote for the largely ceremonial post comes less than three months after a deal with Athens on Skopje's name change came into force, ending a decades-long identity dispute between the neighbours. (Photo by Robert ATANASOVSKI / AFP)
People walk past electoral posters of presidential candidates Stevo Pendarovski (R) from the ruling SDSM party and Gordana Siljanovska from the Vmro Domn opposition party in Skopje on April 18, 2019, ahead of April 21 presidential election. - North Macedonia holds the first round of its presidential election on April 21, the country's first vote under a new name as it struggles with enduring economic problems, cronyism and corruption. The vote for the largely ceremonial post comes less than three months after a deal with Athens on Skopje's name change came into force, ending a decades-long identity dispute between the neighbours. (Photo by Robert ATANASOVSKI / AFP) ©AFP

Macédoine du Nord Un an après la conclusion de l’accord "historique" avec la Grèce, les électeurs semblent toutefois démobilisés. Le pays porte désormais le nom de République de Macédoine du Nord et devrait rejoindre l’Otan dès l’été prochain, mais cela fait longtemps que les espoirs suscités par l’arrivée au pouvoir, au printemps 2017, du Premier ministre social-démocrate Zoran Zaev sont retombés. Les souvenirs de la corruption et de l’autoritarisme des nationalistes du VMRO-DPMNE, qui ont présidé à la destinée du pays entre 2006 et 2016, se dissipent devant les scandales qui éclaboussent le nouveau gouvernement. Celui-ci tente même de limiter le travail du Bureau de la Procureure spéciale (SJO), chargée d’enquêter sur les crimes des caciques de l’ancien régime, afin de s’attacher des obligés au Parlement macédonien. Dans ce contexte morose, le premier tour de l’élection présidentielle, qui doit se dérouler ce dimanche, ne suscite guère d’enthousiasme.

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