Qualité de vie au travail étudiée

M. Ka.

Le salarié belge pense plus à sa vie privée et à ses priorités individuelles

BRUXELLES L’observatoire Sodexho pour la qualité de la vie s’est penché sur la qualité de la vie au travail dans onze pays à travers le monde dont la Belgique. De cette étude, il ressort que les salariés belges représentent 36,1% de la population belge soit 3,7 millions de personnes dont 42,1% de femmes. Cette population entre dans la vie active de plus en plus tard puisque l’âge moyen en 2000 était de 22,8 ans contre 20,7 ans en 1960. Mais étonnement, la durée de vie active s’est dans le même temps allongée en passant de 31,9 ans en 1960 à 33 ans en 2000.
Une consolation tout de même, le temps de travail effectif a nettement diminué pour atteindre 1.624 heures par an. Cela représente en moyenne 53.592 heures dans une vie soit 7,9% du temps de vie moyen. Une broutille en somme...

De bonnes relations

La qualité de vie des salariés belges s’articule autour de deux axes principaux: le rapport entre vie professionnelle et vie privée d’une part et le rapport entre la collectivité et l’individu d’autre part. Et il apparaît que le Belge privilégie de plus en plus le respect de sa vie privée et de sa propre personnalité.
Cela n’empêche pas le salarié belge d’avoir besoin de relations de qualité avec ses collègues.
Il souhaite d’ailleurs, selon l’enquête, que son entreprise lui donne les moyens de développer et entretenir de bonnes relations avec les dits collègues comme des cours de photo, de théâtre ou de poésie par exemple. De quoi peut-être donné des idées à certains. Cette préoccupation est également partagée par les salariés de France et d’Allemagne.

Vous êtes hors-ligne
Connexion rétablie...