Toutes guitares dehors à Werchter

À l'heure où Morcheeba démontrait toute sa `coolitude´, vendredi après-midi, la plaine de Werchter était déjà presque remplie. Le rendez-vous est attendu par pas mal d'amateurs de musique et d'étudiants venus fêter la fin des examens, mais aussi honni par les puristes qui n'y voient rien d'autre qu'un supermarché du son

PASCAL DE GENDT
Toutes guitares dehors à Werchter
©Guidicelli

AMBIANCE

À l'heure où Morcheeba démontrait toute sa `coolitude´, vendredi après-midi, la plaine de Werchter était déjà presque remplie. Le rendez-vous est attendu par pas mal d'amateurs de musique et d'étudiants venus fêter la fin des examens, mais aussi honni par les puristes qui n'y voient rien d'autre qu'un supermarché du son. Il est vrai qu'avec ses nombreux stands nourriture-boissons-marketing, son espace Internet et ses nombreux sponsors, tout cela ne fait pas trop `roots´.

Et pourtant l'entame du festival avait de quoi réjouir n'importe quel fan de rock carré. Ainsi, la Pyramid marquee frappait fort d'entrée. Le Black Rebel Motorcycle Club y a donné un concert serré, pas innovateur mais efficace. Une première décharge électrique pour un chapiteau qui débordait déjà pour accueillir le groupe suivant, les White Stripes. Venus tout droit de Detroit, le duo frère-soeur développe un rock d'une ampleur inattendue pour un groupe réduit à la guitare et à la batterie.

Excellent prélude donc aux parrains du rock alternatif américain, les New-yorkais de Sonic Youth, premier gros rendez-vous d'une soirée qui laissera ensuite, sous le chapiteau, place à la dance. Sur la grande scène, par contre, le rock flamand est mis à l'honneur. Tout d'abord avec Arno, pour la première fois depuis l'époque de TC Matic, mais aussi dEUS, dont le concert devait surtout servir à observer si le groupe - en pause-carrière - a encore le feu sacré.

Et comme de coutume le vendredi, tout devait se terminer à gros coups de beats avec les Chemical Brothers sur la grande scène et les frères Dewael (2 many DJ's), pour achever les nombreux fêtards.

© La Libre Belgique 2002

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