Le loft, c'est pas que dans la télé
L'engouement pour ces espaces fluides que sont les lofts, libres de toute barrière - mais pas de toute contrainte -, généralement inscrits dans des lieux chargés d'histoires... industrielles (qui n'ont pas grand-chose à voir avec le décor d'un certain `Loft story´), ne date pas d'hier. Ce qui change, c'est qu'aujourd'hui, on le mesure.
- Publié le 01-06-2002 à 00h00
L'ENGOUEMENT POUR CES ESPACES FLUIDES, libres de toute barrière - mais pas de toute contrainte -, généralement inscrits dans des lieux chargés d'histoires... industrielles (qui n'ont pas grand-chose à voir avec le décor d'un certain `Loft story´), ne date pas d'hier. Ce qui change, c'est qu'aujourd'hui, on le mesure. Chiffres à l'appui; ceux de l'INS (Institut national de statistiques) en l'occurrence.
`Depuis quelques années, précise-t-il, la création de nouveaux logements par réaménagement de bâtiments industriels en lofts représente 400 à 500 unités par an, soit environ 1 pc des nouveaux logements. En 2001, 442 nouveaux lofts ont été dénombrés: 229 en Flandre, 109 en Wallonie et 104 à Bruxelles´.
Cet enthousiasme pour les lofts est notamment dû à l'espace qu'ils offrent: 135 m habitables en moyenne; soit une superficie qui talonne celle d'une... villa (146 m). C'est en Flandre que les lofts sont, en moyenne, les plus grands. Avec 159 m, ils dépassent largement ceux de Wallonie qui se contentent de 97 m. Ils dépassent aussi ceux de Bruxelles, mais de peu, ceux-ci atteignant 156 m; une taille deux fois plus grande que celle d'un appartement moyen (73 m).À Bruxelles, la part des lofts a augmenté au cours de ces dernières années jusqu'à représenter en 2001 presque 5 pc des nouveaux logements, et même 9,3 pc en termes de superficie habitable.
En chiffres absolus, on trouve le plus grand nombre de nouveaux lofts à Bruxelles, puis à Anvers et à Gand. Ensemble, ces trois agglomérations prennent à leur compte plus d'un quart du nombre total de nouveaux lofts.
© La Libre Belgique 2002
