Mondial 2002: L'Argentine puis l'Espagne réussissent leur entrée en scène

Mondial 2002: L'Argentine puis l'Espagne réussissent leur entrée en scène
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Les deux pays ont passé avec succès, ce dimanche, leur examen d’entrée

Détails des quatre matches de ce dimanche sur notre site mondial

SEOUL Les deux nations se sont imposées sans grande douleur respectivement face au Nigeria (1-0) et à la Slovénie (3-1). Dans le groupe F, dit de la mort, au Japon, les Argentins ont justifié leur statut de favori et disposé de Super Eagles courageux mais brouillons. Un coup de tête de Gabriel Batistuta leur a suffi pour franchir un obstacle dont Batigol comme son capitaine du jour Juan Sebastian Veron ont souligné qu’il n’était que le premier d’une série de sept. Jusqu’à la finale...

Leur esprit est désormais tourné vers le 7 juin et le match, jamais comme les autres, contre l’Angleterre. Celle-ci a partagé les points (1-1) avec la Suède, un résultat qui préserve les chances des deux équipes. David Beckham a effectué une sage rentrée après deux mois sans compétition. Une bonne première mi-temps et un corner décisif avant de céder sa place en seconde période.

Dans le groupe B, en Corée du Sud, l’Espagne l’a emporté grâce à deux buts de Raul et Valeron suivis d’un penalty de Fernando Hierro. Dominés, les Slovènes ont tout juste fait douter leurs adversaires un court moment lorsque, à une dizaine de minutes de la fin, ils sont remontés à 2-1. Ils ont néanmoins fait meilleure impression que le Paraguay.

Les hommes de Cesare Maldini, malgré un Roque Santa Cruz percutant, ont gâché deux points en se laissant rejoindre (2-2) dans le temps additionnel par l’Afrique du Sud.

Jour de gala ce lundi avec le premier match du Brésil et de l’Italie. La Seleçao est opposée à Ulsan, en Corée du Sud, à la Turquie, sans doute son principal adversaire au sein du groupe. Elle sera privée de son capitaine Emerson, qui s’est luxé l’épaule dimanche à l’entraînement et a dû renoncer au tournoi.

Dans le groupe G, au Japon, l’Italie, sous le dôme du stade de Sapporo, doit soigner son entrée face à l’Equateur. Giovanni Trapattoni a mis ses joueurs en garde contre le syndrome français en leur rappelant que nul adversaire ne devait être sous-estimé. A Niigata, Croates et Mexicains, s’efforceront de ne pas se laisser distancer. Prêts, le cas échéant, à profiter d’un éventuel faux pas des Transalpins.

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