Candidats et militants se préparent pour "le grand jour"

Mardi a été journée d'échauffement en prévision du temps fort de la campagne du second tour de la présidentielle : les manifestations pro et anti Le Pen du 1er mai, pour lesquelles une affluence record est attendue à Paris.

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Candidats et militants se préparent pour "le grand jour"
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Mardi a été journée d'échauffement en prévision du temps fort de la campagne du second tour de la présidentielle : les manifestations pro et anti Le Pen du 1er mai, pour lesquelles une affluence record est attendue à Paris.

Alors que les manifestations lycéennes se poursuivaient, Jean-Marie Le Pen s'est déclaré convaincu sur TF1 que Jacques Chirac avait monté au premier tour "une magouille électorale fantastique" consistant à le "substituer à (Lionel) Jospin" au second tour.

M. Chirac "a d'abord fait porter sa campagne sur un sujet qui m'était cher et qui était l'insécurité", a dit le président du Front national, avant de laisser entendre que le président candidat avait obtenu le retrait de la candidature de Charles Pasqua, "quelqu'un qui pouvait m'enlever deux ou trois points" et "qui tout à fait étonnamment tout de même a échoué à 20 parrainages près de pouvoir se présenter".

De son côté, Jacques Chirac a salué sur RTL "l'élan" qui conduit les jeunes à manifester contre le Front national, mais il a appelé chacun à être "vigilant" : "L'action politique dans une démocratie ne se mène pas dans la rue, elle se mène par les urnes".

Le président sortant a exclu de modifier son programme pour tenir compte du vote de gauche susceptible de se porter sur son nom au second tour. "J'ai une vision de la France, j'ai la volonté de répondre aux problèmes de tous les Français, c'est ce que j'ai exprimé avant le premier tour par un programme, et naturellement, sur ce point, je ne change pas d'avis", a-t-il souligné.

Alors que les appels à voter en sa faveur affluaient de tous horizons, et notamment de la part de la gauche, M. Chirac était en campagne à Toulouse. Il y a affirmé qu'il fallait "effacer les différences" entre travailleurs "favorisés" des grandes entreprises et travailleurs des PME qui éprouvent un "sentiment d'inégalité, d'injustice, d'impuissance, d'incompréhension".

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