La série «Unité 42», c’est «Esprits Criminels», la subtilité belge en plus
Le premier épisode de la nouvelle série belge de la RTBF est diffusé ce dimanche sur La Une. Elle n’a rien à envier à « Esprits Criminels », une grosse louche de subtilité de qualité en plus.
Ça commence comme une scène d’entrée d’« Esprits criminels ». Une jolie jeune femme, seule dans son appartement, est attrapée par un tueur encapuchonné. Un générique de quelques secondes rajoute une dose de tension. À l’écran, apparaît le titre : « Unité 42 ».
La quatrième série belge financée par la Fédération Wallonie-Bruxelles et la RTBF suit une petite équipe de policiers spécialisés dans la cybercriminalité. Le premier épisode n’est pas d’une originalité absolue dans son intrigue principale. Comme leurs collègues américains, les enquêteurs sont des génies dans leur domaine et ils ont des illuminations qui leur permettent de boucler l’enquête en moins de deux. Il y a de la nudité, du sang qui coule et un peu de voyeurisme malsain. Des ingrédients qui ne choquent plus personne tant ils ont été mobilisés à outrance par nos voisins anglo-saxons.
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Excellente série toute empreinte, à la fois, de rigueur, de suspense et, ce qui n'est pas négligeable à notre époque, d'humanisme et d'une pointe d'humour ! En outre, bel outil pédagogique pour nous apprendre les dangers de l'internet à tous crins. Excellents acteurs et actrices qui font preuve de sobriété et nous entraînent dans une atmosphère à la Simenon revisitée. Enfin, et je dis bravo, pas de violences à tous les coins de rue. Je lui souhaite la belle audience qu'elle mérite déjà !
Je n'avais pas aimé La Trêve (j'attends encore l'explication du titre de ce navet) et je pense que mon avis sera identique à propos de cette Unité 42, après en avoir vu le 1er épisode : brouillon et donc pas emballant du tout.
Bof, c'est lent avec des sauts d'images excessifs, une musique de fond ennuyeuse qui couvre parfois les paroles, des digressions sur leur vie privée dont on se fiche,...