L’UE organise sa défense collective contre les cyberattaques
Une clause de défense et d’assistance mutuelles, la possibilité de prendre des sanctions, un travail pour développer le cryptage, le développement de centres d’expertise : l’Europe fourbit son arsenal contre les cybercriminels.
Trois cents millions d’euros : la dernière cyberattaque subie par le plus grand armateur de porte-conteneurs au monde a, dit-on, coûté un pont au géant danois Maersk. Des patients soignés au bloc opératoire se sont retrouvés sous le bistouri d’équipes médicales brusquement privées des données sur ordinateur relatives au malade. Les cyberattaques minent la démocratie, lorsqu’elles instillent le poison des « fake news », mais ces incidents ont parfois aussi des conséquences économiques désastreuses : l’Union européenne perd autour de 400 milliards d’euros par an à cause de ces assauts dirigés contre les réseaux informatiques et cybernétiques, estiment les institutions européennes. « Les attaques globales relevées en mai et à la fin juin dernier, avec des impacts économiques de grande ampleur, ont affecté la façon dont les Etats membres de l’UE appréhendent la question », souligne une source officielle européenne.
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