Édito: pense à toi, Nico Frutos
Frutos partage la philosophie de Preud’homme : "Je place mes meilleurs joueurs pour profiter des faiblesses de l’adversaire. Mais ma philosophie est toujours d’avoir le ballon et d’essayer de construire."
- Publié le 24-09-2017 à 20h29
- Mis à jour le 24-09-2017 à 20h39
Un édito d'Yves Taildeman.Frutos partage la philosophie de Preud’homme : "Je place mes meilleurs joueurs pour profiter des faiblesses de l’adversaire. Mais ma philosophie est toujours d’avoir le ballon et d’essayer de construire."
À cette fin, il avait changé cinq titulaires de l’équipe qui avait livré une prestation intéressante à Westerlo. Cinq joueurs (Appiah, Sowah, Trebel, Stanciu et Hanni) qui auraient pu se sentir écartés : tout le monde doit se sentir important dans le projet de Frutos. Pour le coach argentin, l’important n’est pourtant pas le long terme.
C’est maintenant qu’il doit réussir. Il lui reste deux matchs pour convaincre, donc il doit mettre sa meilleure équipe, sans penser à la succession de matchs. Frutos a survécu à deux cadeaux empoisonnés, à Westerlo et à Beveren. Il lui reste deux belles affiches, à domicile, face à des équipes de renom - le Celtic et le Standard - mais à sa portée, devant un public qui l’aime, pour concrétiser son rêve.
Frutos doit penser d’abord à lui, et n’a donc plus le temps pour les expérimentations : son avenir à court terme en dépend. Nico, à toi de jouer !