Christian Benteke a marqué des points mais "Romelu reste le numéro 1"
Christian Benteke a marqué des buts et des points à Sotchi mais il sait qu’il n’a pas bouleversé la hiérarchie des attaquants.
- Publié le 29-03-2017 à 06h37
- Mis à jour le 29-03-2017 à 06h38
Christian Benteke a marqué des buts et des points à Sotchi mais il sait qu’il n’a pas bouleversé la hiérarchie des attaquants. Un penalty provoqué après avoir emballé son défenseur puis un doublé de la tête en trois minutes juste avant la pause : Christian Benteke a quasiment fait aussi bien que lors de sa dernière apparition avec les Diables quand il avait réussi un coup du chapeau à Gibraltar au mois d’octobre.
Vous avez inscrit 5 buts sur vos 157 dernières minutes avec les Diables. Sacré rythme !
"Je devais me montrer, hein (sourire). Le coach avait annoncé qu’il donnerait une chance à d’autres joueurs lors de ce match en Russie et il fallait saisir sa chance."
Estimez-vous l’avoir fait ?
"Je suis content de mon match. Content d’avoir marqué deux buts et d’avoir provoqué un penalty mais peut-être encore plus heureux d’avoir montré que je pouvais être utile dans le jeu. C’est important aussi. Ce fut une soirée réussie sur le plan personnel car j’étais dans tous les bons coups. Ce nul concédé à la dernière minute est quand même râlant."
Pensez-vous que vous pouvez modifier la hiérarchie chez les attaquants de pointe ?
"Faut être honnête : Romelu (Lukaku) est le numéro 1 et il le reste après ces deux rencontres internationales. Il le mérite car il est très bon."
Et vous êtes le numéro 2 ?
"Un des numéros 2 plutôt. Y a aussi Michy (Batshuayi) et Divock (Origi) qui se battent avec moi pour mettre la pression sur Romelu. J’ai peut-être pris un petit avantage car Michy et Divock sont plus en difficulté dans leur club actuellement."
Ce n’est pas difficile à vivre ce statut de réserviste en équipe nationale ?
"Tout le monde a envie de jouer, c’est clair. C’est justement ce qu’on doit montrer au coach quand on reçoit sa chance. Il faut prouver qu’on est toujours concerné même si on joue moins. Je dois quand même dire que c’est relativement facile pour un attaquant de revenir dans une telle équipe. La qualité est là et le jeu est dominant, ce qui favorise un avant. À Crystal Palace, on joue différemment car on doit se sauver et ce n’est pas toujours aussi simple."
Samedi, vous vous déplacez à Chelsea avec votre club. Votre grand pote Eden Hazard sera-t-il remis sur pied ?
"Oui, je pense. Il est venu dans le vestiaire après le match contre la Grèce samedi. Il m’a dit qu’il aurait pu jouer mais que cela aurait été un gros risque d’aggraver sa blessure. Avec quelques jours de repos, il devrait être prêt."