PTB: ces cocos roi de la com'
Il n'y a pas à dire : Raoul Hedebouw maitrise la com' comme pas deux.
- Publié le 20-02-2017 à 18h39
Une humeur de Jean-Marc Ghéraille
Il n'y a pas à dire : Raoul Hedebouw maitrise la com' comme pas deux. Avec son sympathique accent liégeois, sa bouille de Monsieur Tout-le-monde et sa faconde très populaire. L'actuelle (irrésistible?) ascension du PTB dans les sondages d'intention de votes, c'est lui. Enfin lui et les affaires qui ternissent la classe politique dans son ensemble. Classe dont ces communistes font partie sans vraiment avoir l'air d'y toucher puisqu'ils n'ont intégré aucune coalition à aucun niveau pouvoir. Si d'aventure aux prochaines élections, communales en principe en 2018, le PTB poursuit sa percée, il va devoir soit composer soit ne pas s'acoquiner avec le pouvoir. Ce serait alors un déni de démocratie car si des gens votent pour ce parti, ils veulent le voir agir sur du concret et non pas uniquement profiter du discours.
Car, dans l'absolu, on peut être séduit par le diagnostic du PTB, avec ce côté "ils sont tous pourris, nous pas", avec "il faut nettoyer le classe politique". A la limite même s'il surfe sur le poujadisme ambiant.
Ce n'est pas le discours du PTB qui est dangereux, nous pouvons même sur certains aspects y adhérer, mais ce sont ses idées qui le sont. Si le communisme pur et dur reste un hymne à l'humanité, aucun exemple de réussite dans son application sur le terrain n'a été répertoriée dans le monde à travers des décennies. En ces temps où la peur de l'avenir nourrit les angoisses, la tentation des extrêmes est vive. Mais ni la gauche marxiniste-léniniste ni l'extrême droite n'offrent une véritable solution. En tout cas une solution crédible. Comme le disait Winston Churchill "la démocratie est le pire de tous les systèmes à l'exception de tous les autres".