À l’Otan, Pence encourage les Européens à dépenser plus pour la défense collective
« Le temps est venu pour les alliés de l’Otan d’avancer », a-t-il affirmé lors d’une conférence de presse au siège bruxellois de l’Alliance atlantique, en compagnie du secrétaire général de l’Otan, Jens Stoltenberg, qui clôturait sa première tournée en Europe.
Des progrès d’ici la fin de l’année
Il a prévenu que le président Donald Trump attendait des « progrès réels d’ici la fin de 2017 » de la part des alliés de l’Otan qui n’atteignent pas ce seuil des 2 % du Produit intérieur brut (PIB).
Pence a exprimé, au nom du président Trump – attendu pour sa part fin mai à Bruxelles pour un sommet des chefs d’État et de gouvernement alliés – le « fort soutien des États-Unis d’Amérique » en faveur de l’Otan et de « notre alliance transatlantique ». « Mais la défense de l’Europe requiert l’engagement de l’Europe autant que le nôtre », a-t-il lancé.
La Belgique, mauvais élève
Il a rappelé que les États-Unis représentaient à eux seuls plus de 70 % des dépenses militaires de l’Alliance et que seuls quatre de leurs alliés avaient atteint le seuil des 2 % du PIB (Royaume-Uni, Grèce, Pologne et Estonie) alors que Washington – puissance mondiale – y consacre plus de 3 %.
La Belgique figurait en 2016 en avant-dernière place du classement, avec un pourcentage de 0,85, même si le gouvernement souhaite, grâce à sa « vision stratégique » pour la Défense, atteindre 1,3 % en… 2030.