Publifin: Paul Furlan accepte la démission de son chef de cabinet adjoint

Belga
Publifin: Paul Furlan accepte la démission de son chef de cabinet adjoint
©Bruno Devoghel

Claude Parmentier, chef de cabinet adjoint du ministre wallon des Pouvoirs locaux, Paul Furlan, a touché depuis le 28 juin 2013 plus de 153.000 euros brut, comme administrateur de Nethys SA (Voo, BeTV, L'Avenir...), la société opérationnelle de l'intercommunale Publifin, écrit lundi Le Vif. Soit 25 fois plus qu'avec ses jetons de présence chez Publifin, où il est également administrateur, souligne le magazine. Suite à cette révélation, Claude Parmentier a donné sa démission à Paul Furlan qui l'a acceptée, a-t-il publié sur Twitter.

Le Vif s'est procuré une fiche fiscale reprenant les "rémunérations des dirigeants d'entreprise" d'un membre du conseil d'administration de Nethys en 2014. Le montant brut annuel atteint 43.183 euros, soit 3.599 euros brut par mois.

Le conseil d'administration de la filiale Nethys permet donc de toucher, à l'instar des comités consultatifs de Publifin, des émoluments mensuels fixes plutôt que des jetons de présence. Cependant, il s'agit ici d'une société privée, qui n'est pas tenue de respecter des plafonds légaux de rémunération au contraire des intercommunales.

D'après les informations du Vif et ses propres calculs, Claude Parmentier aurait perçu 1.752,30 euros brut en siégeant dans le CA de Publifin, soit 25 fois moins que ce qu'il a touché chez Nethys la même année (43.183 euros brut), et ce sans la moindre obligation légale d'assister aux réunions.

Depuis le 28 juin 2013, date à laquelle il est devenu administrateur de la filiale Nethys, le socialiste aurait ainsi perçu plus de 153.000 euros brut, soit près de 70.000 euros après impôts.

Selon une source du Vif, Claude Parmentier n'aurait pas été nommé chez Nethys par le PS mais par Publifin, actionnaire public de la société et exercerait ce mandat "à titre privé". Joint par téléphone par le magazine, Claude Parmentier n'a pas souhaité commenté sa rémunération mais a confirmé le caractère "privé" de ce mandat. Paul Furlan n'a pas non plus souhaité s'exprimer avant le débat qui aura lieu mercredi après-midi au Parlement wallon.

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