Ceta: Di Rupo évoque des pressions «invraisemblables» sur Magnette

Le président du PS estime toutefois que le débat sur le traité de libre-échange a remis les électeurs et les élus au centre du débat public.

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Le parti socialiste fait du Ceta un enjeu de la réappropriation par les citoyens et leurs élus des enjeux démocratiques, a indiqué samedi à Liège Elio Di Rupo. Le président du PS animait le dernier chantier des idées de sa formation consacré à la démocratie et à l’engagement militant.

«Il y a eu une perte réelle d’influence, mais il y a des moments, et celui-ci en est un, où la femme et l’homme politique peuvent démontrer une certaine faculté (à la réappropriation), et nous sentons un rapprochement très fort des citoyens qui sentent que nous n’allons pas de réception en réception, mais qu’il s’agit du fond, de la vérité», a souligné M. Di Rupo.

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Des personnalités européennes pointées du doigt

Le président du PS a assuré de la volonté de persévérer sur cette voie, avec le ministre-président Paul Magnette, en dépit des pressions «invraisemblables» qu’ils subissent de la part d’une vingtaine de personnalités européennes, en témoigne encore «le cinéma» de samedi matin.

Contrairement à ce qui est dit, «l’état d’esprit n’est pas de se refermer sur soi-même mais de faire de la Wallonie une terre où tout est possible, où elle peut se faire respecter et faire modifier les choses», a expliqué le chef de file du parti.

M. Di Rupo a invité à ne pas craindre les semeurs d’angoisse. «De tout temps, quand les progressistes ont exigé des avancées, les conservateurs leur ont promis la fin du monde et cette fois-ci, dans toutes les pressions qui s’exerçaient sur Paul et sur moi, on nous disait que l’apocalypse allait tomber sur la Wallonie », a lâché l’orateur très en verve.

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Le Ceta répond « à un crédo libéral »

A ce stade, l’accord sur le Ceta répond à un «crédo libéral» qui consiste à privilégier «le laisser-faire, faire passer le commerce bien au-dessus des préoccupations des citoyens» et à «une demande des lobbyistes au service des multinationales qui seuls parmi les initiés peuvent comprendre le jargon des techniciens à l’origine du texte», a soutenu Elio Di Rupo.

 

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