Les fondateurs de l'UE prêts à admettre une intégration à des vitesses différentes

La prochaine réunion du club des six fondateurs devrait se tenir à Bruxelles "fin avril/début mai", a indiqué le ministre belge des Affaires étrangères, Didier Reynders, à l'agence Belga.

Belga

Les ministres des Affaires étrangères des six pays fondateurs de l'Union européenne ont réaffirmé mardi que l'UE est à leurs yeux "la meilleure réponse aux défis" auxquels est confronté le Vieux Continent, tout en admettant - un message à l'adresse du Royaume-Uni qui prévoit d'organiser un referendum sur son maintien au sein de l'Union - que le projet européen autorise différentes manières d'intégration.

"L'Europe réussit quand nous surmontons les intérêts égoïstes étroits dans un esprit de solidarité. Nous devons être prêts à favoriser des solutions européennes. L'UE est davantage que la somme de ses 28 États membres", ont affirmé les chefs de la diplomatie allemande, belge, française, italienne, luxembourgeoise et néerlandaise, dans un communiqué commun publié à l'issue d'une réunion sans précédent récent à Rome.

"Ceci s'applique aussi à la crise des réfugiés, l'un des plus importants défis auxquels l'UE est actuellement confrontée", ont-ils ajouté.

Cette réunion, organisée à l'initiative du chef de la diplomatie italienne, Paolo Gentiloni, avec la volonté de relancer le projet européen en revenant aux sources, s'inscrivait dans le cadre des préparatifs du 60e anniversaire de la signature du traité de Rome, le 25 mars 1957.

La prochaine réunion du club des six fondateurs devrait se tenir à Bruxelles "fin avril/début mai", a indiqué le ministre belge des Affaires étrangères, Didier Reynders, à l'agence Belga.

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