Ibiza Cupra : une sportive au quotidien

Compacte et agile, voilà une petite voiture très amusante pour les amateurs du genre.

Philippe Van Holle
Ibiza Cupra : une sportive au quotidien

Compacte et agile, voilà une petite voiture très amusante pour les amateurs du genre. L’appellation Cupra, chez Seat, est apparue en 1996. Elle fête donc ses 20 ans cette année. L’Ibiza n’aura cependant pas attendu cet anniversaire pour se présenter dans sa nouvelle et la plus sportive de ses versions. C’est en effet, fin décembre 2015 que nous avons pu prendre en main ce petit bolide bien sympa, à l’efficacité prouvée et pourtant encore améliorée.

On rappellera que l’Ibiza est née voici 8 ans sous le coup de crayon de notre compatriote Luc Donckerwolke. Son look commence un peu à dater. Le nouveau modèle n’est attendu que pour 2017 et les retouches esthétiques apportées l’an dernier restent très légères (phares, nouvelles teintes).

En attendant cette génération à venir, l’Ibiza s’est quand même payé une petite cure de jouvence… mécanique avec la Cupra. Dans cette série sportive, nous avions déjà testé la Leon, en partie sur circuit, et nous devons admettre que l’Ibiza n’a pas grand-chose à lui envier. Au contraire même !

Au niveau des sensations pures, cette petite auto nous aura enthousiasmé par son punch - grâce entre autres à un double système d’injection, directe et indirecte - son train avant incisif, qui ne demande qu’à enquiller les virages, et sa capacité de freinage parfaitement adaptée à l’engin. En plus, la différence de prix est sensible : 21.705 € pour l’Ibiza (1,8 l, 192 ch), contre 33.750 € pour la Leon (2,0l, 280 ch).

Seat, quelque part, dans un petit col aux environs de Barcelone, avait eu la bonne idée de fermer la route au public, la transformant ainsi en mini-spéciale de rallye, sur 6,6 km.

Sans nous prendre pour Thierry Neuville, il s’agissait quand même de pousser la voiture dans ses - presque - derniers retranchements. La bambinette aura passé le test avec distinction.

Côté présentation, on regrettera peut-être une trop grande sobriété, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur. Une fois au volant, toutefois, c’est le cœur (de l’auto) qui parle et voilà bien le plus important.

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