Après les pandas, Pairi Daiza pourrait accueillir des ours polaires

Le grand projet de Pairi Daiza s'appelle la "Terre du froid" (plus de 6 ha). Au menu: un décor glacial... et les animaux qui vont avec.

Anne Masset
Après les pandas, Pairi Daiza pourrait accueillir des ours polaires
©Photos News

La saison des parcs n’est pas terminée que l’on se pose déjà la question de l’avenir. A très court terme, il y a bien sûr Halloween qui génère son lot de revenus car les visiteurs en sont friands. Ainsi, à Bobbejaanland, pour Halloween, "deux nouvelles zones de décoration, deux nouveaux labyrinthes et un show indoor pour les plus de 12 ans seront accessibles". Et il n’est pas le seul à mettre les petits plats dans les grands pour surprendre les amateurs.

A l’horizon, cependant, la saison 2016 se profile déjà, avec de nouvelles attractions dont les responsables ne dévoilent pas encore les contours. Et de nouveaux investissements. Exemple : Pairi Daiza, où ceux-ci grimpent depuis quelques années à 15 à 20 millions par an. Le grand projet, c’est évidemment le nouveau monde en gestation, la "Terre du froid" (plus de 6 ha). Ouverture prévue en 2017. Si tout va bien… "On voulait ouvrir cet été, en guise de zakouski, la grande maison russe" , raconte Eric Domb, le patron et fondateur du parc. "Mais on construit sur un sol très instable - c’est la vallée de la Dendre - et marécageux. On doit reconsolider les fondations, c’est un vrai cauchemar. On espérait pouvoir ouvrir fin juillet, mais on n’a pas pu le faire. La structure en bois qui est prévue est extrêmement lourde…"

Des ours bruns certainement

A l’heure actuelle, comme éléments du futur nouveau "Monde", on compte déjà un hydravion, le Beech D18S, un appareil américain datant de 1952, son hangar "presque terminé", "la gare ferroviaire de notre train à vapeur quasiment achevée : on les voit mais ce n’est pas encore visitable".

L’an prochain, on retrouvera donc "l’apéritif" qui était prévu cette année : cette fameuse maison russe de plus de 1.200 m2 qui sera un très grand restaurant, un bijou d’architecture "à la toiture très compliquée, des bulbes faits à la main, une toiture très belle à l’extérieur et dont l’intérieur sera magnifique". Mais encore ? "Ceux qui aiment la Russie, son histoire et ses contes, seront satisfaits", ajoute seulement Eric Domb.

Outre des éléments d’architecture, il y aura des animaux évidemment. Des loups - il les adore -, des élans, des rennes - il y en a déjà quelques-uns . Et puis des ours. Bruns, "certainement". Et blancs "si on peut les accueillir". "L’ours blanc fait partie des options de 2017 mais ce n’est pas une certitude. Il faut les accueillir dans de bonnes conditions, créer un espace réfrigéré dans un pays où la température peut atteindre les 30 °…" Et de poursuivre : "J’aimerais bien, mais les investissements sont très lourds. Cela dépendra du budget pour faire le reste, car il faut qu’il y ait autre chose. On ne va pas tout concentrer sur les ours polaires et ne pas accueillir les autres animaux car on n’a plus de budget, cela n’a pas de sens."

Les ours bruns ne seront pas encore là l’année prochaine, les loups sans doute pas non plus car même si les infrastructures qu’ils nécessitent ne sont pas trop lourdes et que leur présence permettrait de régler des problèmes de concentration de visiteurs ailleurs dans le parc, "si on aménage un enclos en 2016, il sera en plein milieu du chantier de 2017 et on créerait ainsi un autre problème".

En 2016, place donc à la maison russe, que l’on voit actuellement en construction. Elle sera inaugurée au printemps, en guise de zakouski aux animaux…

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