Salle : Le Pingouin arrache la finale au Parc
Le Parc avait son sort entre les mains mais il a abandonné sa place en finale au Pingouin
- Publié le 31-01-2015 à 23h17
- Mis à jour le 31-01-2015 à 23h25
Le schéma le plus attendu de la dernière journée des play-offs Dames était que le Parc allait arracher sa place en finale face au Pingouin. Alors que le White Star devait battre la Gantoise facilement, le Parc devait se défaire du Pingouin qui se trouvait à quatre points au classement.
Le Parc débutait sa rencontre bien concentré et se portait au commandement dès la 3e minute sur un but de Gaëlle Valcke. Le Pingouin répliquait et obtenait un pc à la 5e minute ; la donneuse plantait son stick dans le sol et la balle restait collée dans le tapis, n’avançant que de quelques centimètres. « Ce terrain est lent et bondissant ; en plus les bommes donnent un mauvais rebond. Pas facile de jouer là-dessus », confirmait Céline Closset qui a connu les parquets allemands. Le Parc se retirait en défense en formant un solide rideau sur lequel butait le Pingouin. Les relances du Parc se perdaient de l’autre côté du terrain. Peu avant le quart d’heure, Dequinze se heurtait à Regulski alors que Tiphaine Duquesne envoyait la balle de peu à côté du but. Ces occasions manquées allaient contraster avec l’opportunisme de Perrocheau qui mettait fin à une belle pression du Pingouin (1-1). Aux 16e et 18e, les Nivelloises sont près de prendre l’avance : Pellkoffer ratait un caviar de Haussener et Delmée voyait son envoi dévié de façon spectaculaire par Picard. Juste avant la pause, le Parc voyait un pc contré par Regulski. La reprise voyait à nouveau un pc du Pingouin rester collé au tapis. Le Pingouin continuait à jouer ouvert et à la 29e, Pellkoffer recevait une balle de Perrocheau : elle pivotait et se heurtait à Picard ; Loriau était à l’affût (1-2). Le Parc se trouvait en forte difficulté et allait pousser tant et plus. Un pc à la 33e minute était repoussé par Regulski. Haussener profitait de la pression bruxelloise pour aller inquiéter Picard. Finalement, le Parc (sans gardien) forçait un dernier pc à 49 secondes du terme ; Delmée sortait comme une bombe et le Pingouin gardait sa très précieuse victoire.
Alix Perrocheau venait de connaître le plus gros match de ce championnat : « Ce fut le match le plus intense. On a le résultat qu’il fallait. Il faut espérer que le White Star joue le jeu lors de sa dernière rencontre. Il faudra encore battre la Gantoise et attendre. » Gaëtan Defalque affichait un grand sourire : « Les filles ont bien joué en dominant une bonne partie du match. Ca ne fait que deux ans que ces filles jouent en salle au plus haut niveau ; on ne peut qu’être content de leur prestation. » Maxime Bergez constatait les dégâts : « Le Pingouin a bien joué le coup. On a effectivement bien bloqué en défense mais pas assez. Elles étaient rapides et on a souffert physiquement. »
Le caoch du White Star Nicolas Truyens se rendait bien compte que ce dernier match allait être décisif et qu’il pourrait choisir son adversaire : « Pour nous c’est égal. Le Parc est plus lent et retrouvera ses deux Red Panthers. Le Pingouin est rapide et retrouvera Raes, mais devra se passer de Perrocheau. Nous jouerons la rencontre pour parfaire nos automatismes. »
White Star-Gantoise
Le White Star voyait la Gantoise arriver à 7 joueuses. Les Everoises sortaient d’une semaine solide avec deux rencontres avec l’équipe nationale ; Joy Jouret était gardée au repos, toujours handicapée par une épaule endolorie. Closset mettait le White sur le velours à la 7e minute. Elle envoyait un sleep sur Goethals qui déviait sur Herbert ; le stroke indiscutable était convertit par Closset. Le White obtenait 3 autres pc que Goethals contrait. La pause était atteinte sur ce score étriqué de 1-0, la Gantoise faisant mieux que subir la rencontre.
Les Everoises n’étaient pas à l’abri d’un retour et il faudra une sortie in extremis de Garcia pour empêcher Vander Gracht de conclure. A la 28e, la Gantoise héritait d’un pc tiré à côté. Si la rencontre était lente et sans réelle âme, on sentait que tout pouvait basculer. A la 33e, De Naeyer envoyait un joli centre et Van Wetter plongeait pour battre Garcia (1-1). Le White était piqué au vif et sur la phase suivante, Raddoux mettait fin à un cafouillage devant Goethals (2-1). Le score final était atteint. Céline Closset reconnaissait les difficultés du White : « La Gantoise est une équipe difficile à jouer. On est en finale, c’est ce qui compte. »
Gantoise-Pingouin
La Gantoise (à 6) devait alors enchaîner contre le Pingouin. Les Nivelloises ne vont pas tarder à seporter au commandement : Perrocheau envoyait un long tir vers Haussener qui déviait hors de portée de Goethals. A la 14e, Delmée reprenait une passe de Haussener et à la 15e Pellkoffer concluait victorieusement (3-0). Après un stroke manqué de Haussener (22e), De Naeyer réduisait l’écart (3-1). La même joueuse allait répéter son geste juste après un but de Perrocheau (4-2). Le Pingouin passait ainsi devant la Parc avec 10 points pour 8 au Parc. La dernière rencontre devenait donc décisive : le Parc devait battre le White Star.
Parc-White Star
Le match débutait sur un tempo élevé, imposé par le White qui se heurtait à plusieurs reprises à Picard. Après un pc du White Star tiré à côté, le Parc obtenait deux pc qui ne donnaient rien. A la 17e, un nouveau pc pour le White permettait à Motte de montrer sa force de frappe. La reprise voyait la rencontre monter en intensité, avec un Parc qui faisait le forcing et une White qui se permettait de dangereuses accélérations. Ce sera finalement encore une fois Perrine Motte qui trouvait l’ouverture à la 36e. Un dernier pc du Parc était bloqué sur la ligne par Marine Truyens. Le Parc voyait la finale lui échapper et les joueuses du Pingouin, restées dans les tribunes, pouvaient exploser de joie.