Les fêtes de fin d'année, jackpot de la distribution?

Les distributeurs en alimentation reconnaissent que les fins d’année sont des moments commercialement clés, mais... pas plus que Pâques, les communions ou les BBQ. Cependant, le nombre d’ouvertures le dimanche ne trompe pas.

Charlotte Mikolajczak
Les fêtes de fin d'année, jackpot de la distribution?
©D.R

Les distributeurs en alimentation reconnaissent que les fins d’année sont des moments commercialement clés, mais... pas plus que Pâques, les communions ou les BBQ.Les trois prochains jours s’annoncent rudes pour la grande distribution alimentaire. Rudes, mais fructueux. Du moins, c’est ce qu’on est en droit de penser. Car, qu’ils soient ou non cotés, les grands groupes préfèrent rester discrets, très discrets, sur l’ampleur sonnante et trébuchante des fêtes de fin d’année. Ils sont tout disposés à s’étendre sur les foies gras, saumons, huîtres, gibiers et autres bûches, mais pas à en dévoiler l’impact dans leurs chiffres d’affaires. Ni à positionner précisément ces fêtes de fin d’année dans le hit parade des événements commerciaux. En tête ? Sur une des trois premières marches du podium ? Tout au plus indiquent-ils que c’est une période "très importante", "super importante" ou "capitale", mais "autant que les autres moments porteurs que sont Pâques, les communions, les fêtes des pères et des mères, les barbecues - pour peu que le temps y soit propice -, les foires aux vins, etc.", précise Baptiste van Outryve, chargé de communication chez Carrefour Belgium. "C’est une période importante, renchérit Jan Derom, porte-parole de Colruyt, mais je ne peux dire que c’est ‘la’ plus importante".

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