La destruction du viaduc Reyers fait l'unanimité au parlement bruxellois

Certains députés se sont cependant inquiétés de la durée et du coût des travaux, de leur impact sur l'activité des commerces aux alentours et de la solution envisagée pour remplacer le viaduc.

BELGA
La destruction du viaduc Reyers fait l'unanimité au parlement bruxellois
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Certains députés se sont cependant inquiétés de la durée et du coût des travaux, de leur impact sur l'activité des commerces aux alentours et de la solution envisagée pour remplacer le viaduc.

Tous les députés qui interpellaient vendredi au parlement bruxellois le ministre de la Mobilité Pascal Smet sur le dossier du viaduc Reyers se sont réjouis que l'option de sa démolition ait été retenue. Les solutions pour son remplacement, par contre, sont plus disputées. Les députés tant de la majorité que de l'opposition ont accueilli positivement la décision de démolir le viaduc Reyers, qui fait la jonction entre le rond-point Montgomery et la place Meiser.

Certains se sont cependant inquiétés de la durée et du coût des travaux, de leur impact sur l'activité des commerces aux alentours et de la solution envisagée pour remplacer le viaduc.

Le ministre de la Mobilité a assuré que tout serait fait pour minimiser l'impact du chantier pour les riverains. Un groupe de travail permanent a d'ailleurs été mis sur pied pour envisager le dossier globalement, a expliqué Pascal Smet. Le groupe de travail réunit les différentes administrations bruxelloises concernées (Bruxelles Mobilité et Bruxelles Environnement notamment) et des représentants des communes.

Le chantier de démolition devrait commencer en mars 2015, dès le permis reçu, et devrait durer trois mois. Quelque 27 millions d'euros seront nécessaires pour démolir le viaduc puis réaménager le quartier.

Pascal Smet a soutenu l'idée de remplacer le viaduc par un double tunnel, l'un destiné au tram - puis, dans le futur, par le métro - et l'autre aux voitures. "Cela permettra d'avoir une place Meiser totalement différente, une place où on se rencontre, une place où on se drague, car c'est à cela que doit servir une place n'est-ce pas? ", a-t-il plaisanté.

La députée Ecolo Céline Delforge l'avait appelé peu avant à repenser complètement l'entrée dans la Région et de laisser beaucoup moins de place aux voitures.

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