Hollande à Trierweiler: "Ça prend beaucoup de temps d'être belle? En même temps, on ne te demande rien d'autre"

"Valérie parle d'amours, de déchirures et de passions". Voilà comment est présenté le livre de Valérie Trierweiler, dont plusieurs extraits sont parus dans la presse ce mercredi matin: irruption de Ségolène Royal au restaurant, jalousie de Michèle Obama et la fameuse "affaire Gayet" sont de la partie. Extraits.

AFP, avec rédaction en ligne
Hollande à Trierweiler: "Ça prend beaucoup de temps d'être belle? En même temps, on ne te demande rien d'autre"
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L'ex-Première dame française Valérie Trierweiler raconte ses "années enchantées" puis la manière dont elle a vécu, "à terre", la fin de sa relation avec François Hollande, dans un livre publié jeudi et dont un hebdomadaire a révélé quelques extraits mercredi.

Dans "Merci pour ce moment", la journaliste, officiellement séparée du président français depuis janvier, raconte notamment comment elle a appris l'existence d'une liaison entre le chef de l'Etat et l'actrice Julie Gayet.

"L'information Julie Gayet est le premier titre des matinales. (...) Je craque, je ne peux pas entendre ça, je me précipite dans la salle de bains. Je saisis le petit sac en plastique qui contient des somnifères (...) François m'a suivi (sic). Il tente de m'arracher le sac. Je cours dans la chambre. Il attrape le sac qui se déchire. Des pilules s'éparpillent sur le lit et le sol. Je parviens à en récupérer. J'avale ce que je peux. Je veux dormir. Je ne veux pas vivre les heures qui vont arriver. Je sens la bourrasque qui va s'abattre sur moi et je n'ai pas la force d'y résister. Je veux fuir. Je perds connaissance", écrit Mme Trierweiler, selon un extrait publié par l'hebdomadaire français Paris Match.

Trois autres courts extraits sont publiés par le magazine, par ailleurs employeur de la journaliste : un relatant les premières réactions de François Hollande lorsque le futur chef de l'Etat a appris, en 2011, l'arrestation à New York de son rival socialiste, l'ancien directeur général du FMI Dominique Strauss-Kahn, un autre sur la jalousie de Michèle Obama ("Je me réjouis de ne pas être la seule jalouse", écrit Mme Trierweiler) alors que le président américain se photographiait avec la Première ministre danoise lors des obsèques de Nelson Mandela, et un dernier relatant une irruption de Ségolène Royal, l'ex-femme du chef de l'Etat, lors d'un tête-à-tête au restaurant.

"Question secrets d'Etat, il (François Hollande) peut dormir sur ses deux oreilles. Valérie parle d'amours, de déchirures et de passions", résume la journaliste Catherine Schwaab dans les colonnes de Paris Match.

Le visage sombre du président Hollande

Dans un ouvrage qui est finalement l'histoire d'un couple qui part à la dérive, Valérie Trierweiler n'épargne pas un François Hollande décrit comme de plus en plus froid, caustique et allergique à la défaite. "Il me dit qu'il a besoin de moi, il continue à écrire jusqu'à 29 textos en une journée. Chaque soir, il me demande de dîner avec lui [...] Il me dit qu'il me regagnera comme si j'étais une élection."

L'une des anecdotes la plus marquante des extraits diffusés par Paris Match est incontestablement celle où l'ancienne Première dame raconte une conversation à quelques heures d'un dîner d'État. "Ça te prend beaucoup de temps pour être aussi belle?" demande le président. Après que Valérie Trierweiler lui ait répondu "oui, un peu", Hollande enchaîne, sans la moindre once de plaisanterie dans la voix selon la narratrice: "En même temps, on ne te demande rien d'autre." De quoi faire écrire à l'ex-Première dame la conclusion suivante: "Je suis son faire-valoir, mais je ne dois rien valoir."

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