Aéroport de Gosselies: la grève évitée

Le personnel a estimé, au cours d'une assemblée générale très matinale, qu'une avancée significative a eu lieu lors des négociations de la nuit dernière avec le conciliateur national.

CHARLEROI Cette avancée concerne le respect global des termes de la convention collective de travail actuellement en vigueur. Par contre, le personnel n'a constaté que fort peu d'évolution par rapport à d'autres sujets dont les heures supplémentaires et le travail du dimanche. En conséquence de quoi, le travail a été arrêté jusqu'à midi, mercredi, ce qui a totalement paralysé l'activité de l'aéroport. Aucun avion n'a pu décoller ni atterrir. Le personnel a estimé qu'il a fait des sacrifices durant plusieurs années pour permettre à BSCA de prendre de l'essor. Il réclame aujourd'hui des compensations. Des négociations vont reprendre avec la direction en vue de l'octroi de la semaine des 37 heures. La direction de BSCA a, pour sa part, fait savoir qu'il a été proposé d'octroyer une prime annuelle de 12.000 francs (297,47 euros) aux ouvriers et d'augmenter la valeur faciale des chèques-repas pour la porter à 225 francs (5,58 euros), ce qui représente pour chaque travailleur une augmentation nette de 1.000 francs (24,79 euros) par mois. La même direction a regretté l'attitude négative des représentations syndicales qui ont, a-t-elle souligné, lancé des actions préjudiciables pour le développement, et qui ternissent une fin d'année historique pour BSCA qui est passé de 250.000 à 800.000 passagers. Il faut encore rappeler que les effectifs de l'aéroport de Gosselies ont été multipliés par trois depuis février 2001, passant de 50 à 150 personnes.